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La biodiversité au cœur des bords de champs
Objectif :
Sur le territoire de la « Champagne Crayeuse », où le paysage est majoritairement céréalier ; les bords de champs font office de trame verte ! Ils constituent de véritables ilots de biodiversité pour la faune et la flore. Cependant, il est courant de voir ces bords de champs dégradés et non fonctionnels pour l’agriculture, or les bords de champs non fonctionnels desservent les agriculteurs car ils favorisent les adventices et les ravageurs. Les bords de champs sont donc le principal levier d’intervention en grande culture, ils maintiennent la biodiversité et sont le lieu de vie des auxiliaires de culture, ils servent à lutter contre les adventices, aident à la préservation des insectes du sol et limitent l’érosion des sols. Ils abritent également la faune de la champagne crayeuse telle que la perdrix grise. Les objectifs de ce projet sont de renforcer la trame verte et bleue des bords de champs en augmentant les connaissances sur le fonctionnement des bords de champs et en aidant à leur restauration ou à leur création.
Rôles de la FDC10 :
La Fédération Départementale des Chasseurs de l’Aube mène depuis plusieurs années des actions de restauration et de préservation notamment en implantant des haies, des bandes enherbées et des jachères fleuries. Dans ce projet, la FDC10 en tant que co-pilote a un rôle à jouer dans toutes les actions à mener pour le projet; ces actions sont : la définition des territoires, la définition des bords de champs, l’inventaire de la flore et coléoptères , la préservation et restauration des bords de champs, l’animation du projet, la sensibilisation au grand public ainsi que la gouvernance.
Partenaires et financeurs :
Porteurs : la Chambre d’Agriculture de l’Aube (CA10)
Partenaires : la Fédération Départementale des chasseurs de l’Aube et Réseau de Biodiversité pour les Abeilles (RBA)
Financeurs : Ce projet représente un cout total de 38 623,44€, il co-financé à 23 174,06€ par les Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) et à hauteur de 7 724,69€ par la Région Grand Est. Les 7 724,69 € restant font l’objet d’un autofinancement de la FDC10.
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Evaluation de l’efficacité d’une mesure de restauration et entretien de milieu ouvert par broyage puis pâture sur le site Natura 2000 « Garenne de la perte »
Objectifs :
Cette zone spéciale de conservation « Garenne de la perte » a pour vocation la préservation d’espèces et d’habitats typiques des anciens « Savarts de Champagne crayeuse ». Les « Savarts » étant des paysages de pelouses calcaires et sèches plus ou moins embuissonnées. Cette zone recouvre 38ha, pour 5 parcelles sur lesquels des travaux se déroulement de 2022 à 2026. Le projet a pour objectif de suivre l’efficacité des mesures de restauration et d’entretien des milieux de pelouses. Ces objectifs comprennent de dresser un état initial des espèces de milieux ouverts sur les parcelles avant la restauration, le suivi des travaux sur ces taxons et de compléter les connaissances générales de la biodiversité de la zone spéciale de conservation (ZCS) et de la forêt domaniale.
Rôle de la FDC10 :
Du fait de son rôle de propriétaire et gestionnaire d’espaces naturels, d’éducation et de de protection à la biodiversité ; La FDC10 va mettre son expertise au service de cet AMI. Dans ce projet la FDC10 est la structure animatrice référente en plus d’avoir la charge de plusieurs suivis. Ces suivis sont : le suivi photographique des milieux ouverts, la détermination de la nature et de la profondeur du sol et le suivi de taxons comme ceux des papillons et des criquets. Ces suivis sont à réaliser à plusieurs reprises durant le déroulement du projet.
Partenaires et financeurs :
Porteurs : Office National des forêts, agence Aube-Marne
Partenaires : Fédération départementale des chasseurs de l’Aube
Financeurs : L’AMI représente un cout de 44 939€ et est entièrement financé à hauteur de 80% par l’Office Français de la biodiversité. Les 20% restant sont financés par l’Office National des Forêt et par la Fédération Départementale des Chasseurs de l’Aube.
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Evaluation de l’efficacité d’une mesure de fauche tardive sur les prairies du site Natura 2000 "Prairies, marais et boisements alluviaux de la Bassée"
Objectifs :
Les prairies de Fauche abritent une richesse floristique et faunistique importante, elles renforcent nos écosystèmes. Les mesures de fauche actuelle contribuent à une diminution de la diversité spécifique de la flore et par conséquent des insectes et des oiseaux. En raison de sa mécanisation, la fauche génère également une forte mortalité de petit gibier telle que les râles, les perdrix, les lièvres et les faons. Cet AMI a pour objectif d’évaluer les effets du retard de fauche. Notamment, en dressant un état initial de la biodiversité, de l’abondance et de la représentativité des espèces en milieux prairiaux, et de suivre les effets du retard de fauche, pour permettre de compléter les connaissances générales de la biodiversité du site Natura 2000 prairies, marrais et bois alluviaux de la Bassée. Ce projet s’inscrit également dans la construction de la future réserve naturelle nationale de la Seine Champenoise.
Rôles de la FDC10 :
La Fédération Départementale des Chasseurs de l’Aube ayant déjà mené des projets environnementaux sur la vallée de la Seine, notamment le projet Envol Biodiv’ qui avait pour objectif l’étude de la réduction des impacts de la fauche sur la biodiversité. La FDC10 souhaiterait limiter les impacts de la fauche sur la faune, et étant animateur de plusieurs sites Natura 2000, va dans ce projet suivre l’évolution qualitative, quantitative et spatiale d’espèces d’oiseau. Parmi ces oiseaux, on peut évoquer le râle des genêts, la perdrix grise et l’alouette des champs.
Partenaires et financeurs :
Porteurs : Chambre d’Agriculture de l’Aube
Partenaires : Office National des Forêts, Réseau de Biodiversité pour les abeilles, FDC10
Financeurs : Cet AMI a un cout total de 42 652€, il est financé à hauteur de 90% par l’Office Français de la Biodiversité. Les 10% restant sont autofinancés par la Chambre d’Agriculteur de l’Aube, la Fédération des chasseurs de l’Aube et par le Réseau de Biodiversité des Abeilles.
